La première étape pour comprendre ce qu’est le flux de trésorerie est de comprendre les différences de coûts et de revenus. À cet égard, il suffit d’examiner une facture de vente. Lorsqu’une entreprise délivre le document, elle procède à l’enregistrement du chiffre d’affaires au compte de résultat. Par la suite, lorsque le client paie le montant, l’entreprise enregistre le flux de trésorerie entrant.
Les déséquilibres des flux de trésorerie
Les deux opérations précitées n’ont pas nécessairement lieu au même instant, au contraire, la plupart du temps, plusieurs mois s’écoulent entre l’émission de la facture et son encaissement. Sur la base des accords passés avec le client, 3/4 mois peuvent s’écouler et se situer entre deux annuités.
Par ailleurs, l’octroi de paiements différés est une pratique courante dans toute entreprise et est un fait normal dans les relations entre entreprises. Si tout se passe bien sans problème, le système fonctionne et vous permet d’avoir des flux de trésorerie positifs. Au contraire, de graves problèmes peuvent survenir qui compromettent la liquidité de l’entreprise avec des conséquences très graves. Une situation qui touche surtout les nouvelles entreprises gérées par des entrepreneurs peu expérimentés, qui sous-estiment l’importance de la trésorerie, sans prévoir les effets financiers négatifs des encaissements manqués ou retardés.
Contre l’argent que l’entreprise encaisse, peut-être 120 jours après la facturation, il y a toute une série de dépenses à régler immédiatement et sans bénéficier d’aucun report comme, par exemple, les salaires, les impôts, les loyers et les baux. Par conséquent, même en présence d’entreprises avec des revenus supérieurs aux coûts et un résultat d’exploitation positif qui en résulte, un manque dangereux de liquidités pourraient encore survenir en raison de la combinaison imprudente ou déséquilibrée de paiements différés aux clients et de dépenses professionnelles à payer dans des délais trop courts.
Le décalage entre la comptabilité d’exercice et le calcul basé sur la trésorerie
Pour analyser les résultats atteints par l’entreprise, l’entrepreneur se réfère au compte de résultat. C’est l’un des documents comptables des états financiers qui compare les coûts et les revenus de la période, illustrant le résultat économique de l’entreprise pour une période spécifique, ainsi que la variation des capitaux propres à la fin de l’exercice lui-même. Un prospectus sans doute indispensable pour obtenir le résultat d’exploitation avant le paiement des impôts et avec lequel calculer la valeur des bénéfices et des pertes éventuelles.
Cependant, le compte de résultat est inefficace en ce qui concerne le contrôle des flux de trésorerie.
Pour suivre le cash-flow, une étape supplémentaire doit être réalisée : identifier chaque opération qui a un laps de temps entre la manifestation de l’effet économique (compétence) et l’effet financier correspondant (cash).
Qu’est-ce que la trésorerie ?
À ce stade, il devrait être assez clair ce qu’est le flux de trésorerie. En résumant les concepts exprimés jusqu’à présent, nous pouvons affirmer que les flux de trésorerie représentent un indice de l’évolution positive ou négative de la liquidité de l’entreprise pour une période spécifique, généralement égale à un an.
En pratique, la trésorerie n’est rien d’autre que la trésorerie réellement disponible pour l’entreprise à un moment précis de sa vie. Le calcul est assez simple et se réalise en faisant la différence entre le montant total des revenus et celui des dépenses monétaires, et le résultat final inscrit dans la comptabilité générale. Par conséquent, le cash-flow est aussi une donnée collectée au sein du bilan ainsi que tout échange économique de l’entreprise avec l’extérieur, afin de définir le résultat d’exploitation.
Si d’une part le rapport économique est un document synthétique sur lequel expose les données relatives à l’activité de l’entreprise et les rendre faciles à comprendre pour ceux qui doivent gérer l’entreprise, d’autre part il ne permet pas de suivre le coût des matières premières, l’évolution d’une seule ligne de production, ainsi que les coûts de distribution et la rentabilité d’un produit. Tout cela est en revanche possible grâce à la comptabilité analytique qui, parmi les éléments de référence les plus importants, tire parti du cash-flow qui permet une analyse spécifique d’un seul produit ou d’une fonction spécifique.
A quoi sert la trésorerie ?
Le cash-flow mesure la capacité d’une entreprise à se financer sans avoir recours à des prêts. Grâce à l’analyse et à la gestion des flux de trésorerie, le directeur financier de l’entreprise sera en mesure d’estimer les liquidités disponibles avec une certaine précision et d’agir en conséquence.
Cela permet d’une part de négocier d’éventuelles couvertures à l’avance afin de combler le déficit de liquidité, et d’autre part de réaliser des investissements coûteux sans compromettre la solvabilité de l’entreprise même en cas de situations imprévues.
Comment mieux gérer la trésorerie de l’entreprise ?
Il est clair que l’objectif de toute entreprise doit être de viser à avoir en permanence un cash-flow positif. Ce n’est qu’en disposant de liquidités suffisantes qu’il sera possible de remplir régulièrement toutes les obligations de paiement. De cette façon, il sera facile de réaliser de nouveaux investissements pour augmenter le chiffre d’affaires et soutenir la croissance de l’entreprise sans avoir toujours recours aux banques.
De plus, une gestion correcte de la trésorerie permet à l’entrepreneur d’économiser, de loin, sur des charges financières et d’avoir une exposition et, par conséquent, un risque financier bien moindre que l’entreprise qui ne les gère pas, ou les gère mal et, trop souvent, est obligé de recourir à la ligne de crédit. Pour gérer les flux de trésorerie, il existe une série de mesures qui vous permettent de planifier efficacement les flux de trésorerie ou consulter le cabinet de service comptable Ixelles pour toutes informations.